Ce livre présente huit jeunes (4 garçons et 4 filles, presque tous du tiers-monde) qui, indignés par une situation qu’ils trouvaient intolérable, ont réussi avec des moyens non-violents à susciter assez de mobilisation pour l’améliorer.
Quand Memory Banda de Tanzanie a eu 13 ans, son père voulut la marier selon la tradition locale. Elle refusa d’aller dans le « camp d’initiation pour satisfaire son futur mari » ; sa sœur de 11 ans en été revenue enceinte. Memory désirant devenir avocate, a vigoureusement rejeté un tel esclavage et osé mobiliser de nombreux jeunes pour contre les mariages précoces.
Résultat : la legislation a été changée et l’âge légal du mariage a été retardé !
Craig Kielburger, un Canadien de 12 ans, a découvert que, même en 1995, il y avait des millions d’enfants esclaves ! Indigné, il a étudié, créé une association, puis organisé des campagnes d’information dans les écoles avec un tel zèle que le boycott des entreprises qui utilisent le travail des enfants est devenu un grand succès. À seize ans, accompagné d’un adulte en Afghanistan, il est allé enquêter dans 5 pays d’Asie. Il a écrit de ce livre émouvant au sujet, Laissez les petits enfants.
En 2016, l’association avec 2,3 millions de membres, emploie 20 employés, a créé 650 écoles et enseigne à 55000 enfants.
Des dizaines de milliers d’enfants, en particulier dans le tiers monde, agissent efficacement pour faire respecter leurs droits et/ou de développer la solidarité.
Sandra
Nouvelle arrivée dans un bidonville, fut choquée par la misère qu’elle y découvrit. Elle commença un périple de neuf ans auprès des autorités pour améliorer les écoles concernées, et plus tard pour les réseaux d’eau. À cet fin, elle mobilisa d’autres jeunes pour aider les personnes âgées isolées.
Jimena
« Les enfants et les jeunes sont l’espoir pour un présent et un futur plus humains, plus juste et beau. Ne cessons de ressentir du chagrin au sujet des enfants en souffrance, parce que si cela arrivait, nous cesserions de travailler pour une enfance heureuse ».
Guatemala, 13 ans. Thème : Egalité des sexes. Nommée par « Colectivo Joven ».
Jimena naquit au Guatemala, de parents non encore adultes. Sa propre enfance lui a fait comprendre combien il est difficile d’éduquer des enfants, étudier et travailler en même temps. Dès ses 7 ans, dans sa commune, elle commença d’établir un programme d’éducation nommé « Petite école pour apprendre en jouant ».Gimena travaille beaucoup pour améliorer la vie des filles, avec une spéciale attention à la violence et aux viols. Elle a éveillé une prise de conscience des thèmes féministes et suscita une action des autorités locales et les parents à améliorer le regard de la communauté envers les filles et les femmes. Gimena ne cessa jamais et par son travail comme bénévole communale, elle changea la vie d’un nombre innombrable d’enfants.
Antonina
« Un pays sans des filles éduquées est comme une rivière sans source »
Kénya, 18 ans. Thème : Egalité des sexes. Nominée par « Plan International Kénya »
Antonina a grandi au Kénya, dans une commune où l’inégalité sexuelles pénètre toutes les parties de la vie. L’éducation est refusée à beaucoup de filles. Elles n’ont pas accès aux serviettes hygiéniques ( moyens contraceptifs ? note d’un traducteur) et sont enceintes très jeunes.
Antonina décida de plaider pour les droits des filles dans sa commnune. Elle devint un membre actif dans le forum de l’Assemblée des Enfants dans sa région et commença de faire entendre sa voix pour les droits des filles, utilisant le « Développement Durable : buts après 2015 » pour convaincre les décideurs d’être plus aidants. Elle plaida aux échelles nationale et internationale, participant à la commission du Statut des Filles à New-York en 2015, pour parler du droits des filles.
Antonina continuera à faire entendre sa voix jusqu’à ce que chacun, indépendamment de son âge, sexe ou statut social aie des chances égales.
Sharon
« Quand les droits des enfants sont respectés, la nation a un avenir».
Cameroun, 16 ans. Thèmes : Éducation, santé, égalité des sexes.
Sharon s’est passionnée pour la défense des droits des enfants : elle fit un long discours, demandant que les décideurs promeuvent d’urgence les droits des enfants tels que l’éducation et la santé, fournissent des bourses et d’autres soutiens d’éducation.
Elle est membre du forum communal dans son village, où elle soutient le représentant des enfants.
Elle agit aussi avec les filles du « Front club » qui précisément plaide pour les droits des filles. L’inclination naturelle de Sharon pour l’activisme a fait d’elle un exemple pour beaucoup de personnes. Dans l’avenir, elle veut plaider pour les droits des enfants, en faisant davantage de discours et en agissant dans divers forums.
Adama
Niger, 18 ans. Thèmes : Violences, mariages forcés des enfants. Nominée par « Association des ex-parlementaires du Niger ».
Adama plaide pour les droits des enfants pour sa communauté du Niger. Elle rassembla les enfants locaux pour des séances de conscientisation au sujet des punitions corporelles et la discrimination, des quelles il est résulté l’interdiction des punitions corporelles dans son école et la communauté entière. Grâce à son inlassable plaidoyer, la communauté d’Adama a compris que l’éducation est très importante pour un futur brillant de ses enfants.
Adama participa à une conférence internationale contre le mariage des enfants en Afrique Occidentale, exigeant du gouvernement nigérien qu’il respecte la Charte Africaine des Droits des Enfants. Et à l’avenir, Adama veut créer des lieux plus sûrs où les enfants pourront discuter de l’éducation, de la santé et d’autres domaines de leur vie.
Shirin
« Ayons l’audace de rêver, soyons courageux pour vaincre dans la lutte pour la vie »
Bangladesh, 17 ans. Thèmes : mariage des enfants, éducation, violence. Nominée par « Plan International Bangladesh »
Shirin a grandi dans un milieu très très pauvre du Bangladesh et dans son jeune âge, perdit ses parents. Malgré une enfance difficile, Shirin a conservé vivants ses rêves, fréquentant assidûment l’école et soulignant aux autres enfants autour d’elle l’importance de l’éducation. Shirin préside l’ « Union Child Forumon » ( Union du Forums des Enfants), organisation d’enfants dans son village. Elle est aussi connue comme « rompeuse » de mariages – quelqu’un qui empêche des mariages – et personnellement a fait échouer 17 mariages d’enfants dans son village. Elle incite les enfants de sa communauté à agir pour améliorer la situation. Elle conseille les filles sur les conséquences d’un mariage d’enfant et a convaincu plusieurs victimes de violences familiales de se procurer un soutien légal. Shirin personnalise l’idée que les filles sont capables de faire tout ce qu’elles ont décidé.
À votre tour, même sans argent, vous pouvez aider ces braves jeunes gens :
- Obtenir plus d’informations,
- Contribuer à l’éducation de ces jeunes,
- Examiner d’autres façons d’aider…